Le conseil d'administration de la FNPF reuni le 4 octobre a acté "des mesures fortes pour marquer son profond désaccord avec cette décision", dans la lignée de la conversation tendue avec Bérangère Couillard lors du dernier Congrès à Paris.
Les effectifs du grnad cormoran sont à la hausse, et beaucoup de couples se sédentarisent. Chaque individu consomme 3 à 500 grammes de poisson par jour. "Pourquoi le ministère accorde-t-il une importance prédominante au bon état des cormorans en dépit de celui d’espèces piscicoles tout aussi protégées telles que saumons, anguilles, brochets...", s'interroge la FNPF.
Une contre-attaque financière
Les administrateurs de la Fédération Nationale de la Pêche en France ont donc décidé à l’unanimité d’attaquer l’arrêté du 19 septembre 2022 fixant les plafonds départementaux dans les limites desquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans. Ils ont également approuvé la séquestration de la Redevance Milieux Aquatiques versée par les pêcheurs (montant approximatif de 8 millions d’euros) et du règlement des baux de pêche publics. Les pêcheurs entendent aussi rencontrer Emmanuel Macron.
En colère !
"Le réseau associatif de pêche de loisir est un partenaire environnemental, reconnu et de longue date, de l’Etat, s'emporte Claude Roustan. Nous ne comprenons pas cette décision décorrélée de la réalité terrain et souhaitons montrer notre profond mécontentement à notre ministère de tutelle et aux plus hautes instances de l’Etat. Nous avons, à cet effet, demandé un entretien avec le chef de l’Etat dont nous attendons la réponse !"
En savoir plus :
Communiqué de presse de la FNPF