À plusieurs occasions, j’ai assisté à ses concerts survoltés dans la région de Clermont-Ferrand où il vit. Mais c’est à l’occasion d’un Salon de pêche à la mouche à Saint-Étienne que nous avons fait connaissance, sympathisé et par la suite effectué quelques virées de pêche ensemble. Jerôme est un fin pêcheur, un brin old school mais utilisant du matériel dernier cri. C’est un régal de le voir lancer avec un timing parfait, pour effectuer de longues dérives aval sur la Dordogne ou l’Allier, afin de leurrer un ombre gobant sur un grand radier. Il est aussi bon bricoleur d’instruments de musique bizarres, comme sa guitare bidon d’huile, qu’il est un monteur de mouche doué.
Un sedge en sarcelle
En bon Auvergnat qu’il est, c’est sur la Sioule qu’un de ses amis lui fit découvrir la pêche à la mouche au début des années 1980. « C’est avec un sedge en sarcelle que je pris ma première fario à la mouche, ce fut une révélation ! » s’exclame-til. À cette époque, il était déjà musicien depuis une dizaine d’années, depuis il n’a eu de cesse de passer de la scène, avec ses guitares, aux rivières, avec ses cannes à mouche. Son parcours de musicien est des plus denses, après ses premiers groupes de rock, il joua de nombre
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