Le ver de vase est emblématique de la pêche au coup en France. Il fait partie de notre culture et est utilisé depuis des lustres pour son efficacité, surtout en compétition. Dit fragile et onéreux, les pêcheurs de loisirs hésitent à l’utiliser. Il est pourtant dommage de s’en priver.
1. Un peu de biologieLe ver de vase est la larve d’un insecte, le chironome plumeux, une espèce de moustique qui ne pique pas. Pour la pêche au coup, nous utilisons deux larves de cette même famille, mais qui sont de taille différente et ne prolifèrent pas dans les mêmes eaux. Le fouillis de vers de vase vit et se récolte dans des endroits où les déchets organiques sont importants. Celui qui nous intéresse pour la pêche, car il en existe évidemment de nombreuses espèces, affectionne les eaux courantes de petites rigoles et moyens cours d’eau, situés non loin des stations d’épuration. On destine ces micro-larves à l’amorce. Le ver de vase, plus gros, plus ferme également que l’on pique à l’hameçon, est enfoui dans des couches plus profondes de vase présente dans les mares d’eau stagnante, étangs et les zones calmes des canaux, où il passe la majeure partie de sa courte existence. Leur attrait sur absolument toutes les espèces…
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