C’est ainsi que l’on pourrait traduire le nouvel anglicisme « game changer » (prononcez « gaime changeur ») sur lequel s’interrogent les médias suite au conflit en Ukraine. Les chars, les avions, les drones ? Qu’est-ce qui fera basculer la victoire dans le camp d’un belligérant plutôt que dans l’autre?
Il serait hasardeux de comparer la tristesse d’un conflit meurtrier à la pêche… Je vais pourtant m’y risquer, en commençant par saluer la victoire des Ukrainiens aux championnats du monde de pêche à la carpe, en septembre à Pannecière. Même si les Français étaient devant au poids, les seconds ont eu moins de pénalités (avec le truchement des sous-secteurs) et sont passés devant. Enfin, c’est ce que j’ai compris. Celui qui gagne n’est pas toujours celui qui a (pris) la plus grosse, c’est souvent celui qui fait le moins d’erreurs. Lorsque la diplomatie n’a pas plus le droit de cité et que la bataille s’enlise, tous les spécialistes militaires, dont je ne suis pas, s’accordent sur le fait que la technologie peut changer le « game ». Est-ce pareil avec les carpes ?Kaizen
Au bord de l’eau, lorsque rien ne va plus (même si l’actualité nous pousse à relativiser !), il est toujours…
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