En 2019, j’ai rendu visite à Yann pour la première fois. Il était installé en Guyane française depuis quelques années. Dès son arrivée, il me contait la jungle telle qu’il la voyait, une forêt dense et impénétrable à l’apparence peu accueillante. Je me souviens avoir vu sa vision évoluer au fil des mois et des années sur place. Je découvrai ce pays à travers ses mots et plus le temps passait plus cette forêt paraissait accueillante si on l’abordait de la bonne manière. Il m’envoyait des photos d’araignées de toutes tailles, de serpents de toutes les couleurs et de rivières incroyables. Ce qui aparaissait de prime abord comme un enfer vert devenait un délice pour les initiés et pour ceux pour qui les bestioles et l’humidité ambiante sont sympathiques. Peu de temps après, il me parlait de la pêche.
Entre 100 et 4000 m3 seconde
Yann a toujours été un moucheur et un compétiteur de talent. Minimes, cadets et juniors au championnats de France jeune, il a remporté deux fois le titre ultime de champion de France et a débarqué en pleine jungle avec le bagage technique d’un compétiteur altiligérien. Il a été éduqué à la nymphe à roulette avant que la grippe espagnol
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