Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant.
Biologie - Environnement
Le permit : le Graal du moucheur sur les flats
Article réservé aux abonnés

Après le bonefish, abordons le mythique permit. L’espèce est considérée comme la plus difficile à prendre au fouet ce qui contribue grandement à sa réputation. Il fait partie avec le tarpon, le bonefish et le snook du « Inshore grand Slam » qui consiste à prendre trois de ces poissons le même jour, le permit étant la pierre angulaire de cet exploit. Une fois capturé, on peut considérer que le chemin vers le « Grand Slam » est grand ouvert. Gros plan donc sur le poisson qui rend fou certains pêcheurs, folie qui m’a poursuivi durant de longues années…
Sa méfiance légendaire trouve une partie de son fondement dans le fait qu’il s’agit d’un poisson vivant souvent entre 10 et 50 mètres de fond et qui quitte la sécurité des profondeurs du récif pour rechercher sa pitance dans 80 cm d’eau voire moins. Le permit est une espèce de carangue mais qui a donc la particularité de se nourrir principalement de crabes et de crevettes sur les hauts-fonds. Il n’a pas du coup l’agressivité de ses cousines les Ignobilis ou Hippos qui, elles chassent principalement d’autres poissons. Notre « palometa » (nom du permit en Espagnol) prend donc tout son temps pour scanner le fond des flats et, par la même occasion, notre mouche ! Il a cependant…