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Sécuriser son matériel

Casser ou perdre du matériel durant une sortie ne fait jamais plaisir. Pourtant, la plupart de ces accidents peuvent être évités grâce à une organisation rigoureuse et en prenant quelques précautions élémentaires.

1. Le sac étanche

De type sac à dos, un contenant étanche peut vous accompagner partout. Un volume de 40 l est suffisant pour transporter appareil-photo, papiers, trousseaux de clés, veste de pluie, casse-croûte, boîtes de leurres et autres accessoires. Tout ce que vous y entreposez se retrouve ainsi à l’abri de la pluie et des projections. Grâce aux nombreuses boucles d’attache, on peut y sécuriser à l’extérieur les accessoires qui ne craignent pas les éléments.

 

2. Les cannes

Quelle que soit l’embarcation, il est bon de prévoir un emplacement dédié aux cannes. Des supports, orientables ou non, sont la meilleure option quand on ne possède pas de coffre comme sur les grands bateaux pontés. Il faudra parfois coucher les cannes ou incliner ces supports pour ne pas accrocher les scions en lançant ou en passant sous des arbres. Sur un float-tube, on utilise plutôt un support horizontal, cannes orientées scion vers l’arrière, et on surveille chaque passage en zone encombrée. Vous pouvez sécuriser un peu plus avec des attaches velcro individuelles, notamment en kayak ou en float-tube.

 

3. Le téléphone

L’indispensable téléphone permet de prévenir en cas de pépin, de faire des photos, d’informer sur les conditions météo. Mais il est sensible à l’eau et coûte cher. Il faut le protéger dans une pochette étanche. On en trouve dans les magasins de sport, de la pochette basique au modèle flottant et tactile. La plupart sont munies d’un tour de cou permettant de disposer de son appareil en permanence.

 

4. L’épuisette

Sur un bateau, l’épuisette peut être stockée comme les cannes, dans un support. Mais sur un float-tube ou un kayak, la place est restreinte. C’est pourquoi il est important de choisir un modèle équipé d’une attache élastique avec mousqueton, ou aimantée, pour la sécuriser. On peut également lui adjoindre un flotteur en mousse sur le manche car même les meilleures ne savent pas nager !

 

5. Le leash

Le leash (mot anglais issu du vocabulaire des sports de glisse et signifiant laisse) est un cordon pouvant être spiralé, élastique de préférence, qui relie embarcation et pêcheur (poignet, cheville ou ceinture). Vous êtes ainsi rattaché à votre embarcation en cas de chute mais vous sécurisez également vos mises à l’eau et haltes sur la berge. Sur un bateau équipé d’un moteur thermique, un bracelet au poignet, relié au coupe-circuit, est une sécurité indispensable qui stoppe immédiatement le moteur en cas de chute du pilote.

 

6. Les batteries

Il est toujours préférable de ne pas exposer les batteries à l’eau et aux projections pour ne pas les endommager et éviter les courts-circuits. On les range dans un coffre (bateau) ou un bac étanche (float-tube, kayak) accessible. De la plus grosse batterie au plomb aux modèles de petite taille utilisés pour alimenter un sondeur simple, il est important de trouver un contenant étanche, compact et parfaitement sécurisé à son embarcation.

 

7. Les boîtes de leurres

Si la plupart des boîtes classiques utilisées peuvent être entreposées dans le sac étanche, mieux vaut privilégier plutôt des modèles étanches et flottants pour les journées de pêche pluvieuses ou quand vous êtes exposé à l’eau (wading, kayak, float-tube). Il en existe de toutes tailles munies parfois même d’une boucle d’attache permettant de les sécuriser au gilet, à une sacoche voire directement à l’embarcation.

 

8. Les lunettes

On se penche et la belle paire de lunettes polarisantes dernier cri est au fond de l’eau ! C’est la raison pour laquelle de très nombreuses références sont désormais vendues avec un cordon de sécurité qu’on peut sinon acheter séparément en option. Les meilleurs cordons, les plus sécurisants, sont très utilement flottants et ajustables au tour de cou

 

9. L’ancre

Quelle que soit l’embarcation, l’ancre manuelle est encore largement utilisée pour stabiliser une position. Aux prises avec un gros poisson, mieux vaut libérer l’embarcation ce qui est délicat à réaliser seul à moins d’équiper le cordage de l’ancre d’un flotteur. On libère le lien d’un geste pour terminer le combat et flotteur et ancre sont récupérés.

 

10. Les accessoires

On sécurise à portée de main les outils qui servent le plus. Cordons spiralés, attaches aimantées et autres boutons de service conviennent, reliés à n’importe quelle boucle d’attache (mousqueton, anneau brisé). Pour un coût dérisoire, ils évitent bien des déconvenues

 

Article publié dans le n°916 de La Pêche et les poissons, septembre 2021

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Magazine n°916 - septembre 2021

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