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Lieu jaune : où le pêcher en hiver ?

L’hiver est la saison idéale pour rencontrer de beaux lieus jaunes. À cause du refroidissement des eaux, ces poissons occupent de nombreuses zones de pêche non loin des côtes. Les secteurs sont propices et nous assurent de jolies parties de pêche avec des sujets de toutes tailles.

La saison hivernale est l’époque de l’année qu’il ne faut simplement pas manquer pour la pêche des lieus jaunes. Les températures étant froides, ces prédateurs se nourrissent davantage et sont peu difficiles sur l’alimentation qu’ils rencontrent. Non loin des côtes, ces gadidés occupent différentes zones plus ou moins profondes, et évoluent sur des fonds de 25 à 50 m, voire plus sur certains secteurs côtiers où l’on gagne en profondeur. Lorsque les conditions sont favorables, il est tout à fait réalisable de varier les postes en prospectant différents secteurs, tout en restant dans un périmètre restreint. Les journées sont relativement courtes, mais cela vous permet sur quelques milles d’un poste à l’autre, de pêcher plus longtemps les lieus jaunes durant la journée. D’ailleurs, il est très facile de localiser cette espèce à l’aide de votre sondeur. La concentration des poissons est importante et ne laisse aucun doute sur la présence des lieus jaunes. Vous avez donc l’embarras du choix concernant les spots que vous souhaitez pêcher. Vous devrez aussi trouver la technique qui vous semble la plus pertinente, afin de sélectionner vos plus belles prises.

Les premiers poissons sont localisés dans des fonds de 40 à 60 m.
Crédit photo : Yann Cuvelier

Les tombants

Les tombants sont bien connus pour leur qualité de pêche. Ces secteurs sont très souvent riches en poisson de par leur configuration, et se caractérisent par des falaises sous-marines abruptes qui indiquent alors des cassures entourant des plateaux rocheux et des roches immergées. Généralement, sur ces zones où les variations de fond sont très prononcées, on retrouve des courants plus soutenus à la cassure, et des courants plus faibles en contrebas du tombant, où la profondeur peut varier de plusieurs dizaines de mètres. Le fourrage se déplace essentiellement sur la partie haute du tombant et les prédateurs se positionnent sur la partie basse de la cassure. Les lieus jaunes répondent bien au leurre souple en cette saison avec des animations lentes. Dans cette approche, un shad en remontée linéaire est une bonne option. Une fois le leurre au fond, vous remontez votre ligne en peignant lentement les couches d’eaux proches du tombant. La touche est instantanée dès que vous frôlez la cassure. Au premier rush, maintenez le poisson fortement pour l’extraire du tombant, au risque de couper votre ligne à cause des frottements de la tresse sur les rochers.

Yann affectionne en cette saison les dénivelés de fonds vaseux.
Crédit photo : Yann Cuvelier

Les lignes de sonde

Les lignes de sonde sont des pentes progressives intéressantes à pêcher. Au large, il est judicieux d’établir ses phases de prospection aux marées montantes, compte tenu de la différence de profondeur importante. Néanmoins, sur les zones côtières, il faut commencer votre approche au début de marée descendante. Les lignes de sonde où se tiennent les lieus jaunes sont espacées, elles génèrent bien souvent de légères variations de fond. Elles se caractérisent par des dénivelés doux allant de 5 à 15 m, où l’on retrouve un substrat sablonneux et vaseux, regroupant de nombreux mollusques, et autres poissons fourrage. La pêche à gratter à l’aide de slugs ou de shads effilés est une bonne technique à appliquer sur ces zones distinctes. Par chance, les fonds sont propres, évitant ainsi les accros et les pertes de leurres. Le début de renverse de marée est idéal, on y trouve systématiquement du poisson fourrage en aval de la ligne de sonde, légèrement décollée, où les lieus jaunes entrent en activité croissante. La dérive du bateau restera relativement lente, grâce au faible courant du début de marée descendante. Lors de la dérive avec votre ligne, conservez au mieux votre leurre au fond, en épousant les infimes reliefs, afin de déloger les lieus jaunes qui s’alimentent sur leur zone de chasse.

Les épaves

Les épaves sont les postes d’hiver par excellence pour la pêche des gros lieus jaunes. Ces derniers occupent de nombreuses infrastructures côtières sur des fonds allant de 40 à 60 m. En effet, le poisson fourrage se regroupe autour de ces carcasses immergées à cette période froide l’année, notamment à cause du manque de végétaux que l’on retrouve à la belle saison sur de nombreux plateaux sablo-rocheux. Ils y trouvent à la fois des refuges et de nombreux petits mollusques dont ils se nourrissent. C’est pour cela que l’on retrouve systématiquement des lieus jaunes de belle taille autour de ces épaves. Pour le repérage, il est bien de déterminer sur une « carte papier » ou sur une cartographie électronique, les épaves non loin des côtes. Il est nécessaire de définir un nombre de bases assez proches les unes des autres, en l’occurrence cinq à six épaves, afin de naviguer sur le même secteur. Certaines d’entre elles concentrent davantage de lieus jaunes, mais cela ne veut pas dire pour autant que les poissons vont être actifs. En revanche, d’autres épaves ne présentent que peu de détections et par surprise, les gros lieus jaunes sont mordeurs et les touches s’enchaînent. En pratique, j’établis mes phases de prospection à la renverse, et ce jusqu’au trois quarts de la deuxième heure. Ensuite, les courants faiblissent, et les lieus jaunes deviennent alors moins actifs. Par ailleurs, que ce soit à la descendante ou à la montante, les deux marées apportent de bons résultats, tant que vous privilégiez vos sorties sur des coefficients de 60 à 70. Concernant le mode de pêche, la verticale est la technique la plus en adéquation avec la profondeur, et la pêche au leurre s’y prête parfaitement. Pour ce qui des modèles utilisés, testez aussi bien des leurres conséquents que des tailles moyennes avec des formes plus ou moins longilignes. Sans oublier les jigs et cuillers métalliques qui apportent aussi d’excellents résultats.

Lieu jaune pris au shad.
Crédit photo : Yann Cuvelier

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Magazine n°75 - février-mars 2020

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