1. Dans la réserve
Pour tout ranger à la maison et bénéficier d’un grand volume de rangement, on peut s’équiper de contenants divers et adaptables comme des bacs empilables, de tailles diverses, ou de grosses boîtes à tiroirs stockées sur des étagères ou dans un meuble sans façade. On peut ensuite classer ses leurres et accessoires dans ces boîtes par grandes familles, en prenant soin d’indiquer sur chacune la nature de son contenu. Ainsi, on peut retrouver ce que l’on cherche facilement et rapidement.
2. Les leurres souples
Les leurres souples n’ont pas tous la même composition. Certains sont plus ou moins imprégnés dans la masse de sel, d’attractant et bien sûr de colorant. Pour les conserver en bon état, il est préférable de les stocker dans leurs sachets d’origine et de ne surtout pas les mélanger entre eux. C’est essentiel pour éviter qu’ils ne se déforment, fondent ou s’imprègnent de couleur au contact les uns des autres. Les gros modèles destinés au brochet sont généralement composés d’une gomme plus dure, moins sujette à cette problématique et peuvent être eux stockés sans risque ensemble. On peut trier les plus courants, les shads, par tailles, et réunir à part créatures, écrevisses ou grenouilles.
3. Les poissons-nageurs
On stockera les poissons-nageurs dans des boîtes compartimentées selon la taille d’abord, qui définit souvent l’espèce visée. Les modèles de 5 cm et moins sont destinés aux petits carnassiers. Les 6 à 10 cm permettent de cibler toutes les espèces. On réserve une dernière boîte pour les plus gros leurres, destinés exclusivement au brochet. On les classe ensuite par profondeur de nage : surface (stickbaits, poppers), pêches entre deux eaux (jerkbaits, minnows), leurres plongeants (crankbaits) et coulants (lipless, leurres à jigger).
4. Les leurres métalliques
Comme les poissons-nageurs, on sépare les leurres métalliques par tailles et par catégories : cuillers tournantes, cuillers ondulantes, chatterbaits, spinnerbaits. Pour ces derniers, souvent imposants et destinés au brochet, on utilise plutôt une boîte sans compartiment. Il existe également des boîtes spécialement conçues pour ce type de leurres qui permettent de les ranger côte à côte, verticalement, en préservant ainsi la forme et le bon état des jupes en silicone et des structures métalliques.
5. Armements et têtes plombées
Pour trier les têtes plombées (poids et forme de la tête), on utilise des boîtes munies de multiples compartiments adaptables. Trois boîtes distinctes sont un minimum pour ranger têtes de moins de 5 g (pêches légères de petits carnassiers), de 6 g et plus, munies de hampes courtes (sandre et autres carnassiers au leurre souple de taille moyenne) et enfin têtes plombées longues (gros leurres à brochet). Dans cette dernière boîte, on pourra ajouter les hameçons triples et autres montures shallow. Des compartiments bien étiquetés permettent de renseigner au premier un coup d’œil leur contenu.
6. Et les autres
Pour certaines techniques et leurres spécifiques, il est plus malin de regrouper le matériel nécessaire dans une boîte dédiée. Le plomb-palette, par exemple, nécessite plombs, octopus et hameçons triples. On peut également imaginer une boîte drop-shot avec hameçons et plombs adéquats, une boîte pour les montages texans ou encore une autre pour les rubber jigs. Tout dépend bien sûr de vos techniques de prédilection.
7. Outils et accessoires
Outils et accessoires peuvent être stockés utilement dans des bacs à vis empilables (magasins de bricolage) en dissociant ceux que l’on utilise le plus souvent et en les triant par catégories. Pinces et ciseaux dans un premier bac, colle, huile et accessoires d’entretien dans un autre, bobines de fluorocarbone d’un côté, tresses de l’autre, etc. Prenez soin de noter au marqueur le diamètre sur les bobines de fluorocarbone car les étiquettes finissent souvent par s’altérer au contact de l’humidité.
8. Boîtes étanches et bakkans
À chaque sortie, il est important de tout protéger du contact avec l’eau pour éviter que vos leurres, outils et accessoires s’altèrent et accumulent sable, terre, crasse et rouille. On peut transporter les leurres dans des boîtes étanches, elles-mêmes stockées dans des bakkans ou des sacs en toile enduite pour faciliter leur transport et assurer leur protection. Et tout cela en maintenant un classement parfaitement cohérent et efficace.
Et au bord de l'eau ?
Au bord de l’eau, n’emportez qu’une sélection de matériel adaptée à la pêche du jour et essayez de conserver une organisation proche de celle de la maison. Il suffit juste d’utiliser des boîtes plus petites, toujours compartimentées, mais garnies de fond en mousse. On y classe les leurres et les têtes plombées par catégories pour faciliter une préhension rapide en action de pêche. Vous devez aussi toujours disposer à portée de main de tous vos outils et accessoires, sécurisés à l’aide d’attaches rapides. De retour à la maison, le rangement n’en sera que plus simple.
