1. L'atout live
Livescope pour Garmin, Active Target pour Lowrance ou Mega Live pour Humminbird, si leur prix de vente reste encore un frein à leur pleine démocratisation, les atouts de ces observations en direct pour la traque du silure ne manquent pas ! Avec la vue « en dessous », il est possible d’observer, d’analyser et de mieux comprendre les comportements d’approche et d’évitement des silures comme jamais auparavant. En vue « avant », la prospection peut aller jusqu’à 30 mètres à 360° tout autour du bateau en un tour de perche afin de localiser les poissons de loin et d’anticiper les dérives ou les axes de lancers les plus pertinents.
2. L'énergie lithium
Je pourrais en faire un bilan relativement similaire à l’accessoire « sonde live » précédent : un prix de vente qui freine encore son plein essor, mais des avantages par rapport aux batteries plomb. Pour ma part, un gain de poids de près de 70%, une autonomie plus que doublée, une meilleure ergonomie de transport et d’installation, une longévité et une facilité d’entretien accrues. Un accessoire qui optimise réellement ma pratique et mon confort d’intendance.
3. Clonk sur-mesure et personnalisé
L’accessoire de l’identité siluriste ! Même si les débats et discussions font toujours rage autour de son utilisation, il m’est indispensable. Afin que son usage soit le plus confortable et le plus efficace possible, j’apprécie de faire réaliser des modèles sur mesure, avec une longueur de corps et une poignée adaptées à ma morphologie, à mes différents postes de pêche et en fonction des embarcations utilisées, une forme et une taille de pastille adaptées spécifiquement aux différentes conditions de profondeur, de vent et de vagues. Cela transforme l’outil en une pièce unique individualisée de A à Z.
4. Une épuisette à vifs
Utiliser une petite épuisette en maille caoutchouc pour attraper facilement les vifs sans devoir mener de longues courses-poursuites à main nue dans le vivier est une super astuce. Vos manches ne seront plus trempées et vos appâts vivants préservés des mauvaises manipulations qui peuvent réduire leur efficacité.
5. Le(s) gant(s)
Pour éviter les blessures lors de la prise à la main et notamment lors des sessions longues pendant lesquelles l’accumulation des éraflures peut réellement finir par être douloureuse, rien de mieux qu’un bon gant. J’apprécie les modèles spécifiques, largement ouverts, que l’on peut chausser facilement à une main juste en fin de combat. Le maintien magnétique permet de le garder prêt à l’usage à la ceinture ou sur le franc-bord du bateau. Si je pêche tresse en main, je choisis un gant assez épais pour me protéger des râpes de la mâchoire, mais suffisamment souple pour manipuler ma tresse avec précision.
6. La pince longue
Que vous relâchiez immédiatement le silure ou que vous le montiez dans le bateau, il faudra ôter les hameçons de sa gueule. Même si une simple pince suffit, un modèle long est un réel avantage et permet de ne pas approcher les mains trop près des hameçons. L’ouverture doit pouvoir se faire à une seule main, car la seconde sera en train de tenir votre prise ! Un petit coup d’huile sur la charnière évite la rouille !
7. La pince à sleever
Les grosses sleeves permettent de réaliser des montages propres et fiables avec des fluorocarbones ou Nylon de très gros diamètres. C’est un atout tant qu’elles sont réalisées parfaitement pour éviter tout glissement de la boucle. Outre le fait de doubler les sleeves, il est important d’utiliser des pinces spécifiquement adaptées avec des mâchoires fortes et une empoigne qui confère un grand bras de levier pour obtenir un couple de force mécanique adéquat.
8. Des têtes de ligne
Que ce soit depuis une embarcation au flotteur, pour les pêches à jigger ou du bord pour les montages plombés et cassants, j’utilise quasi systématiquement une tête de ligne en gros Nylon ou en fluorocarbone afin de prévenir des abrasions et de donner un peu de raideur dans l’action de pêche, ce qui évite les emmêlements intempestifs. Ces montages sont un peu longs et pénibles à réaliser sur place. Profitez de ce mois de juin pour refaire les stocks de têtes de ligne usées !
9. L'organisateur d'armement
Les packagings étant trop volumineux pour être tous transportés au bord de l’eau, j’en ai eu marre également de perdre du temps à farfouiller dans un bazar pour trouver la référence d’hameçon que je cherche. J’ai réalisé un organiseur spécifique où le contenu de chaque compartiment est précisément identifié. Un accessoire simple à confectionner qui permet d’être plus efficace en pêche et dans le suivi de ses stocks de matériel.
10. Le prolongateur
Un prolongateur permet de fixer une ligne à l’aide d’un cassant, de marquer visuellement un poste et de dégager sa présentation d’un obstacle. Il induit une bonne pratique ! Il ne faut pas laisser involontairement… ou pas des brins de Nylon dans l’eau inutilement. Dans une session de pêche du bord, cet accessoire est soumis à de fortes contraintes et s’abîme rapidement. Il convient de contrôler son usure et de remplacer ou de réparer ceux qui sont fatigués.
