Le président de la fédération de pêche, Christian Brely, signe un communiqué de deux pages pour relayer "la voix de tous les pêcheurs et amoureux de la nature excédés par la situation".
En effet, "la pratique en masse du ruisseling, du canyoning et de la baignade peut avoir un impact important sur la qualité de l'eau, du substrat, et donc par déclinaison, de l'ensemble de la faune et de la macrofaune aquatique". Ces sports sont de plus en plus prisés et attirent chaque année des milliers de touristes. "Malgré l'intérêt économique que le tourisme représente, il semble aujourd'hui pertinent de vous alarmer au sujet des effets néfastes que peuvent avoir ces pratiques lorsqu'elles sont peu, ou pas encadrées et limitées".
"La faune piscicole mérite-t-elle d'être sacrifiée sur l'autel d'un pseudo tourisme vert", interroge la fédération, qui demande d'encadrer et de limiter les sports de loisirs d'eaux vives.