À mi-distance entre Grenoble, Bourg-d’Oisans et Chambéry, la dépression des Sept Laux est un ancien plateau glaciaire suspendu d’où s’échappaient des langues descendant de part et d’autre, vers la Romanche au sud et vers le Bréda au nord. Les douze lacs principaux, qui jalonnent ce plateau sur toute sa longueur, sont en fait des cuvettes de surcreusement, créées par ce glacier et séparées par de petits verrous. Ces saillies de roche ont été surélevées par des digues dans le cadre de l’aménagement hydroélectrique du secteur. De sorte que la superficie des lacs, une centaine d’hectares, s’en est trouvée accrue, offrant un formidable terrain de jeu halieutique au milieu des alpages, des pierriers et des mouflons.
Une approche physique
Gérés par la fédération de l’Isère et l’AAPPMA de Grenoble, ces douze plans d’eau, situés entre 2071 et 2422m d’altitude, recèlent tous les salmonid
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