La question est récurrente et revient chaque année ! La fermeture de la pêche en première catégorie, et donc de la truite, arrive-t-elle au bon moment ? Les géniteurs sont-ils suffisamment protégés ? Marc Delacoste aborde les points permettant de vous forger votre opinion.
S’il vous arrive de discuter avec des pêcheurs, comme je le fais souvent, vous aurez certainement entendu le témoignage de confrères racontant leur fin de saison. S’ils ont conservé quelques truites en septembre, il vous font remarquer qu’« elles avaient des œufs ! » Immanquablement, la conversation dérive sur la date de fermeture, avec des conclusions parfois tranchées : « La pêche ferme trop tard ! Ces truites vont manquer sur les frayères cet automne. » Vider une truite présentant des gonades très développées, ce qui est quasi systématique en septembre, peut provoquer un sentiment de culpabilité. C’est tout à fait compréhensible lorsque l’on aime la pêche et que l’on s’inquiète de l’avenir de nos populations salmonicoles. Est-ce légitime ?Oeufs développés ou non
Tout d’abord, abordons le sujet de manière rationnelle en notant prosaïquement que les truites conservées…
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