C'est avec elle qu’est née la pêche à la mouche, il y a bien longtemps. Pourtant, elle est aujourd’hui de moins en moins pratiquée au détriment de la nymphe. La faute à des gobages plus rares, mais aussi à des pêcheurs moins enclins à les attendre, préférant pêcher sous l’eau plutôt que de scruter patiemment la surface, assis sur la berge. Comment les en blâmer quand on connaît l’efficacité de ces nouvelles techniques. Et pourtant…
De belles semaines
Oui, pourtant, quoi de plus beau qu’une mouche sèche dérivant avant d’être délicatement aspirée par un poisson ? Comment rester insensible à ce spectacle, sommet de grâce et d’émotion ayant largement contribué à rendre cette technique prestigieuse et pratiquée dans le monde entier? Les quelques semaines de transition entre la fin du printemps et le début de l’été sont les meilleures pour pêcher en sèche. Les eaux désormais bien réchauffées favorisent l’activité des insectes aquatiques. Les terrestres sont également abondants et nombreux à se retrouver sur l’eau après une « fausse manœuvre ». Autant de raisons qui
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