Il y a d’abord lieu de distinguer les modèles en Néoprène, de moins en moins utilisés mais encore bien utiles pour les eaux très froides de certaines rivières et les waders en tissu « respirant », c’est-à-dire en goretex pour les meilleurs modèles. Dans le cas des waders en Néoprène, il faut inspecter soigneusement la zone concernée par la fuite. S’il s’agit seulement d’une petite éraflure qui a déchiré le tissu externe et entamé partiellement le Néoprène en le décollant lui-même, on posera simplement une colle spéciale Néoprène que l’on étalera avec une allumette avant de « recoller » le morceau. S’il s’agit d’un petit trou, on le recouvre de colle que l’on pousse avec un cure-dents. On peut réparer en cinq minutes au bord de l’eau avec des colles de matériel de plongée (Décathlon), l’UV waders Repair de Loon ou encore la Stormsure ou l’Aquasure. Si l’accroc est plus important, un morceau de Néoprène sera positionné (plutôt à l’intérieur) et collé à l’emplacement de la déchirure avec une colle Néoprène de qualité, en débordant assez largement… Là encore, le séchage est rapide.
Tube de colle et rustine
Pour les respirants, le traitement des fuites est parfois plus problématique, même si la détection des trous et des déchirures est plus simple. Pas question ici de se contenter d’un point de colle, même pour les petits trous. On peut choisir de poser une pièce à l’intérieur en utilisant une colle parfaitement adaptée (voir les produits Aquasure ou le kit Caperlan) ou d’étaler à l’extérieur des produits restant souples après séchage comme le Sikaflex ou le SG Bidoz à étaler avec la feuille de plastique fournie. Le séchage est un peu plus long. Les chaussons en Néoprène seront, quant à eux, réparés avec des colles Néoprène et des rustines. Dans tous les cas, il vaut mieux intervenir dès les premiers signes de fuite, si minime soit-elle, et emporter avec soi un tube de colle et une rustine.