Organiser ses boîtes à mouches dans les poches du gilet n’est pas du tout chose facile. Il faut d’abord disposer de suffisamment de modèles pour faire face à la situation, mais pas trop pour ne pas perdre du temps avant de trouver la bonne, ou plus simplement celle que l’on voudrait essayer. Trop de pêcheurs s’angoissent à l’idée qu’ils ne vont pas avoir sur eux LA mouche et partent à la pêche avec 200 modèles qu’ils n’arrivent jamais à retrouver le moment voulu ! On choisit donc un assortiment de mouches « de saison » (inutile par exemple d’emporter à la pêche de grosses mouches de mai au mois de novembre pour pêcher l’ombre !) En général, une dizaine de modèles de sèches et une vingtaine de nymphes suffisent largement. Il faut ensuite organiser les boîtes ou les plaques en mousse pour rendre ces mouches immédiatement visibles et rapidement accessibles afin d’éviter les manipulations périlleuses (qui n’a jamais laissé tomber une boîte ou une poignée de mouches en fouinant dans les casiers ?)
Boîtes à casiers pour les sèches
Il est plus pratique de séparer les sèches et les nymphes que de les mélanger dans une même boîte ou sur une même plaque. Personnellement, je prends le temps de la réflexion et je sélectionne et n’emmène à la pêche que le strict minimum concernant les modèles. Je les répartis alors de la manière suivante : les nymphes sur une plaque assez grande en mousse, rangées par lestage et pour chaque lestage par type (matériaux, aspect, tonalité) et les sèches dans une boîte ou deux boîtes transparentes à casiers (pour ne pas trop les abîmer). Chaque casier comporte un modèle de sèche dans deux tailles différentes. Cette méthode convient parfaitement à la plupart des situations, à condition, répétons-le, de bien réfléchir à la sélection préalable des modèles de mouches qui peuvent être utiles.
