Il est 5 heures du matin et il fait encore nuit sur le port d’Audierne. Nous avons rendez-vous avec Olivier Mevel, ligneur de la pointe bretonne, qui a accepté de nous embarquer, non sans nous avoir demandé si nous étions sujet au mal de mer. En fait nous ne savons pas si nous serons malades. Nous ne savons pas non plus si nous serons capables de faire des images quand nous serons chahutés. Mais pour nous qui sommes passionnés de pêche, les ligneurs sont une vraie légende : généralement seuls, armés de petits bateaux de 7 à 9 mètres, ils traquent principalement le bar dans le raz de sein, au cœur des courants, dans les zones les plus dangereuses. Un grand gaillard s’avance vers nous, la peau tannée par le soleil et les embruns : c’est Olivier. Après une poignée de main, il nous aide à charger notre matériel dans la minuscule cabine du Mundaka.
Une passion pour la mer
Olivier nous informe que pour rejoindre la zone de pêche, il faut compter une quarantaine de minutes. Nous parlons notamment, en buvant un café, du matériel robuste et fiable qu’il
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?