1 Le bar moucheté dans les rouleaux
En véritable chasseur c’est souvent par beau temps, quand les alevins se placent en boule que le moucheté fait son apparition ! Mais dans les faits il est aussi capable de profiter de l’agitation sous-marine pour rentrer dans les bâches dans l’intention de se gaver de crevettes et autres proies en difficulté dans le courant.
Inutile de le pêcher très loin car il se trouve souvent dans les vagues et la mousse là où le sable est remué. C’est généralement sur les plateaux dans les brisants que les résultats sont plus productifs voilà pourquoi nous vous invitons à pratiquer dans une mer légèrement formée. Appréciant grandement le courant je vous conseille de choisir des coefficients de marée approchant les 80 pour disposer d’un vrai mouvement de marée.
Perles flottantes sur de longues empiles : la combinaison inévitable
Les flottantes s’utilisent en principe pour cibler précisément une espèce plus qu’une autre. Sur de longs montages dépassant les 2 m, ce sont généralement le mulet, l’orphie, le maquereau, le bar franc ou moucheté qui répondront présents. Les perles flottantes restent l’accessoire incontournable pour la pêche du moucheté qui est habitué à chasser entre deux eaux.
Les appâts et les hameçons qui vont bien
Les hameçons pour pêcher le bar moucheté, je vous conseillerai d’utiliser sont ceux de forme ronde de type « chinu » en taille 5 à 2. Ils vous permettront de bien s’accorder avec une perle flottante de 14x5 mm. En somme, disons qu’ils ne seront pas trop lourds comme peuvent l’être les traditionnels Aberdeen à longue tige et suffisamment ouverts pour bien piquer les poissons. Concernant les appâts plusieurs possibilités s’offrent à vous. D’une part les vers comme les arénicoles et les coréens qui donneront de bons résultats mais aussi les morceaux de poissons gras comme le maquereau ou la sardine qui sont très économiques et surtout faciles à se procurer.
2 Les poissons de roche en eau claire
Côté technique, cette pêche est plutôt facile car il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de matériel et souvent même du matériel d’eau douce fait l’affaire ! Une canne de plus de 3 m et un moulinet correctement garni, quelques petits plombs de 30 g et deux ou trois montages, voilà votre équipement.
Le plus important est de chercher une belle hauteur d’eau avec de véritables caches pour les poissons. J’affectionne particulièrement les digues car elles abritent une variété surprenante d’espèces. Les poissons de roches sont plutôt bien représentés, avec une belle diversité et les sparidés apportent de belles touches : surtout avec les sars qui sont d’ailleurs bien rayés mais il y a aussi des pageots et des daurades…
L’association montage et appâts pour les petits poissons
Au niveau des appâts, les vers coréens sont incontestablement la meilleure option car ils sont économiques, faciles à trouver dans les magasins aux alentours et surtout très vivaces une fois piqués sur l’hameçon. Inutile de l’enfiler en entier, généralement un ver permettra de couvrir vos deux ou trois hameçons du montage. Côté montage, j’utilise peu d’artifices car la durée de vie des montages est limitée si on ne reste pas attentif aux touches… Pour les pêches en roche, j’utilise presque qu’exclusivement un montage à trois empiles courtes de 20/30 cm maximum munies de petits hameçons, généralement du 7, c’est petit mais adapté aux poissons rencontrés… Ce montage compact permet d’accéder dans les failles et de dénicher les vielles très combatives. La petite astuce sur ce montage est d’utiliser un plomb cassant car si on ne prend le poisson à la touche il retourne au trou et c’est la casse assurée…
Canne en main, j’anime régulièrement mon montage
Quelques petites tirées peuvent faire la différence… En animant votre montage vous attirez les poissons chasseurs pour déclencher les attaques. D’ailleurs il n’est pas impossible de sentir les attaques lorsque l’on remonte alors prenez votre temps… Toutes les 4 à 5 minutes quelques tours de moulinet permettront de mieux prospecter un nouveau secteur
3 Le maigre de nuit
S’orienter vers d’autres espèces comme le maigre sera une bonne façon de sillonner les grandes plages de l’ouest mais aussi de vivre des sensations fortes. Les poissons capturés se situent généralement entre 2 et 5 kg laissant présager de beaux combats.
Les plages où il se pêche sont souvent synonymes de hauteur d’eau, baïnes, plages à forte déclinaison qui sont des lieux de prédilection pour pêcher les maigres. Ces poissons ont besoin de cette hauteur suffisante pour s’alimenter et naviguer en toute sécurité. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il est impossible de les trouver dans peu d’eau pour chasser des mulets par exemple. Également il ne faut pas oublier les spots fréquentés par nos amis surfeurs qui sont souvent très propices et adaptés car ils mêlent courant, plateau, et baïne : tout ce que le maigre a l’habitude de fréquenter. De jour, ces spots sont souvent difficilement praticables et peu intéressants car ils sont très fréquentés. Cependant de nuit ils s’avèrent alors redoutables pour pratiquer le surfcasting.
Pêcher avec de gros appâts
Voilà une bonne piste pour sélectionner les gros sujets. Choisir un appât de belle taille (15, 20 cm) qui filtrera les petits prédateurs, certes les touches seront plus rares c’est certain mais elles seront payantes le jour où les gros seront de sortie. Difficile de lancer correctement ces appâts à distance convenable, une bonne alternative pour pêcher loin est de reculer avec la marée montante : on appelle cela la pêche à la reculée. Les maigres raffolent des appâts blancs : la seiche et l’encornet représentent un mets de choix pour séduire les belles pièces. Un point important est de ne pas oublier de desserrer son frein sinon attention à la casse !
Pour ce type de pêche, espacez vos cannes
Un spot de surfcasting offre toujours plusieurs stratégies de pêche au cours de la marée. Prospecter avec plusieurs cannes pour trouver le passage vous permettra de ne rien louper. Avec 3 cannes en actions de nombreuses combinaisons sont possibles et cela vous permettra de bien prospecter un spot de 50/60 m de large. Nous vous proposons cette configuration pour illustration :
• La première canne pêche l’entrée de baïne
• La seconde prospecte le cœur de baïne
• Enfin la troisième prospecte la sortie de baïne
4 Mulet à rôder sur les plages
Beaucoup de pêcheurs résument le surfcasting comme étant une pêche de distance où l’objectif est de propulser les appâts le plus loin possible… Cependant, le poisson n’est pas systématiquement au loin comme on voudrait le croire… Les mulets sont un très bon exemple car ils évoluent souvent en groupe dans très peu d’eau. La pêche light vous permet d’avoir des sensations fortes rapidement. Quoi de plus combatif qu’un mulet approchant le kilo juste piqué au bord des lèvres ? La partie s’annonce sportive !
Cette technique permet de prospecter de nouveaux spots et surtout d’évoluer tout au long du littoral en fonction de la marée. Il sera possible de changer de poste très rapidement : tout devient plus facilement accessible au gré de la marée et du spot. La pêche light est moins contraignante que le surfcasting traditionnel. En revanche, une fois installé, il est difficile de bouger. Cette pêche est à pratiquer avec une seule canne et il faudra limiter votre chargement pour garder votre mobilité.
Les plages d’estuaire à faible déclivité
Comme toujours, le choix du poste est un élément déterminant dans votre réussite en surfcasting. Il est déjà important d’y être à l’aise mais surtout que ce spot vous offre bon nombre de possibilités. Pêcher des plages d’estuaire avec peu de changement de relief permet souvent de trouver des poissons de fourrage comme le mulet. Très combatif et surtout très rusé cela sera le bon adversaire pour travailler votre technique de finesse et de rapidité. Ces poissons souvent de même taille évoluent en banc ce qui promet de belles histoires à raconter entre passionnés !
Le choix des appâts
Le choix des appâts est vaste en pêche en mer mais la gravette rouge appelée commercialement « demi-dure » reste le choix numéro 1 pour espérer prendre un mulet. Ce ver est largement distribué et surtout très économique. Vous ne pourrez pas partir sans une boîte de demi-dure tellement cet appât est redoutable pour le mulet. Escher par grappe de 2 ou 3 individus la bouchée envoyée dans la bande des 30 m permettra à coup sûr de prendre des mulets, le résultat est garanti !
5 Daurade royale aux vers
Les sparidés et particulièrement la daurade royale sont des poissons emblématiques qui nous fascinent depuis des décennies ! L’été leur pêche est vraiment l’une des plus passionnante qui soit du bord !
Plusieurs techniques peuvent être employées en fonction du spot de pêche. Depuis les digues et les ports, une pêche light avec des cannes à buscle généralement entre 3,60 m et 3.90 est conseillée. L’eau souvent cristalline nécessite la plus grande discrétion c’est pour cela qu’on utilise avec de faibles grammages ces cannes fines qui assurent la plus grande discrétion. Depuis les plages et rochers pour une pêche à longue distance les traditionnelles cannes de surfcasting permettront de prospecter de plus grandes zones.
Quelques astuces sur le montage
Que vous soyez en Atlantique ou en Méditerranée le 28/100 est un diamètre de fil pour réaliser les empiles passe-partout. Avec prix attractif, les « fluoro coated » représentent une bonne alternative en termes d’invisibilité, d’élasticité et surtout de souplesse. Pour accentuer et donner de la discrétion augmenter la longueur de votre empile (2 m, 2,50 m). Cela offrira à votre appât une plus grande liberté et par conséquent une présentation plus naturelle. Côté choix de l’hameçon, on n’appréhende pas la daurade comme le bar puisqu’ils ont des méthodes d’alimentation différentes : elle croque. Il ne faut donc pas perdre de vue que lorsque la daurade s’alimente elle broie avec sa mâchoire puissante. Utiliser donc des hameçons forts de fer type « Chinu » (courte tige) en taille 2 à 1 en toutes circonstances pour traquer sereinement les plus gros spécimens.
Deux appâts pour cibler les royales
Le ver américain est généralement vendu en boîte de 8 à 10 pièces il reste très efficace sur les sparidés de taille moyenne. Très résistant au lancer, le bibi est excellent pour cibler l’espèce convoitée mais aussi les bars en fin de saison. Les petites pièces entre 6 et 8 cm se lancent facilement et ne perdent en rien de leur attractivité même après 30 minutes en action de pêche.
6 La pêche aux vifs
La pêche au vif est une technique simple mettre à place, elle apporte d’excellents résultats sur de nombreuses espèces en période estivale. Afin de sélectionner la taille des espèces que vous recherchez à l’aide de poissons vivants, il existe différentes techniques de pêche au vif possible, selon les secteurs et les zones de pêche dans lesquels vous prospectez.
La méthode efficace pour localiser les bancs de vifs, est de se rendre sur des zones de hauts-fonds, précisément en pleine eau, où l’on observe des différences de fond marquées. En bordure de côte, vous trouverez également de beaux bancs de vifs, avec un choix d’espèces variées, comme les mulets, lisettes, éperlans, lançons etc. Au sondeur, ils sont facilement détectables, les vifs se tiennent sur des zones dégagées et s’identifient par de petites taches massives de couleurs verdâtres et bleutées, notamment pour ceux qui utilisent des appareils équipés de palettes de couleurs. Bien souvent, ces boules de fourrages sont systématiquement décollées du fond, et pour leurrer ces vifs, utilisez de petits trains de plumes destinés aux petites espèces.
Le bon montage
Pour réaliser le montage, enfilez un « anti-emmêleur » sur le corps de ligne, il doit être muni d’une agrafe pour maintenir le plomb. Ensuite, vous reliez un émerillon baril pour raccorder le corps de ligne. Sur le second œillet de l’émerillon baril, venez fixer un bas de ligne en fluorocarbone d’1,50 m à 2 m selon la longueur de canne que vous utilisez, puis vous ajoutez un hameçon simple. Ce montage est dédié à toutes les espèces comme les bars, lieus, pagres, dentis et de nombreuses autres encore. Simplement dans votre approche, il faut affiner ou augmenter la résistance de votre montage, afin qu’il soit en phase avec l’espèce recherchée. Cela vous permet aussi de couvrir toutes les couches d’eau, au large comme les postes côtiers, ce qui vous permet de prospecter aussi bien les enrochements, que les bancs de sable et les épaves.
7 Anguillon et cuiller
La pêche à l’anguillon est une technique qui offre de multiples possibilités. En effet, elle permet de sélectionner différentes espèces plus ou moins grosses, et dans des profondeurs différentes. Et ce, tout simplement en variant la taille des anguillons et en changeant le poids de la cuillère, qui sert à lester l’ensemble du montage.
Ce mode de pêche est vraiment basique dans son approche, et ne demande que de peu de complication sur la réalisation du montage, et sur l’animation que l’on doit effectuer. Il existe chez les détaillants d’articles de pêche, des lignes d’anguillons prémontés de toutes tailles, afin de pouvoir pêcher les poissons que vous souhaitez capturer, comme les maquereaux, lieus jaunes, bars, orphies et bien d’autres également. Pour les poissons de taille moyenne, les lignes sont équipées généralement de 5 anguillons, et pour les plus gros sujets, les lignes sont montées avec 3 anguillons. Ensuite, vous ajustez le grammage de votre ligne en montant une cuiller pour servir de poids.
Du fond vers la surface
L’avantage dans cette approche, est de prospecter du fond jusqu’à la surface, par une simple dandine avec la canne, pour animer vos anguillons. Bien entendu, selon la profondeur, vous changez votre cuillère qui sera plus ou moins lourde. Il est possible aussi de concevoir son montage soi-même en procédant ainsi. Prenez un bout de fluorocarbone d’une longueur de 1,20 m à 1,50 m et d’un diamètre de 45 à 50/100, puis coupez 3 à 5 bouts de 20 cm en 35 à 40/100. Ces derniers vont vous servir d’empiles pour fixer les anguillons. Ensuite, vous espacez vos empiles tous les 40 cm et venez les fixer sur le fluoro de 45 à 50/100 en réalisant un nœud de chirurgien. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à raccorder vos anguillons par un nœud de cuiller. Une fois vos empiles terminées, ajouter la cuillère en guise de poids. D’ailleurs, pensez à monter un émerillon, afin de changer le grammage de votre leurre rapidement.
8 Pêche au flotteur à l'appât
La pêche au flotteur est une technique amusante, puisqu’elle permet de suivre la touche en direct, en visualisant simplement la coulée de son flotteur. Ce mode de pêche se pratique à l’aide d’appât frais, afin d’obtenir de belles touches franches !
La pêche au flotteur se pratique soit à l’aide d’un flotteur fixe, ou bien à l’aide d’un flotteur coulissant. Dans les deux cas, ces 2 types de présentation permettent de pêcher au plus près des zones escarpées, en réglant la profondeur souhaitée. En procédant de cette manière, cela évite les accros au fond et dans les algues, et permet ainsi d’aborder les postes en toute discrétion. Le gros avantage de cette technique en mer, est de s’aider du flux d’eau généré par le courant, l’appât reste très mobile et dérive naturellement au gré du courant, ce qui le rend extrêmement pêchant. Avec ce mode de pêche au flotteur, vous pouvez aussi bien rencontrer de jolis bars, lieus jaunes, maquereaux, chinchards, orphies et bien d’autres espèces.
Choisissez des appâts frais
Les appâts frais sont nécessaires pour augmenter les touches et selon ce que vous allez escher à l’hameçon, vous ciblerez davantage une espèce qu’une autre. Pour ma part j’utilise plusieurs appâts tels que les fleurettes de maquereaux, les crevettes grises, les vers, et les coquillages. En utilisant cette variante d’appâts, vous pouvez alterner selon les touches rencontrées. La conception du montage coulissant est basique, enfilez un flotteur coulissant de 30 g après un stop-float sur votre corps de ligne. Ensuite, vous ajoutez un plomb olive de 20 à 25 g, une perle souple en guise d’amortisseur, puis reliez le tout à un émerillon baril. Ensuite, ajoutez le bas de ligne équipé de l’hameçon. Le montage de fixe reste aussi simple. Utilisez un flotteur où la tige est amovible, puis enfilez le corps de ligne dans le flotteur, et remettez la tige afin de bloquer l’ensemble. De cette manière, le flotteur reste fixe, néanmoins, vous pouvez tout de même le régler en le faisant glisser pour augmenter ou réduire la profondeur souhaitée.
9 Montage poisson mort à soutenir
La pêche au poisson au mort s’effectue principalement avec un montage traînard sur le fond. La particularité de ce montage est de pouvoir pêcher à poste fixe en bateau, en maintenant le montage sur le fond en verticale. Cette technique permet de cibler les gros poissons qui s’alimentent pour la plupart d’entre eux sur le fond.
Ce mode de pêche à soutenir permet de débusquer une grande variété d’espèces, en employant le même appât. Munissez-vous d’appâts frais, ils tiennent mieux à l’hameçon grâce à leur chair plus ferme, et les effluves qu’ils dégagent sont également mieux perçus. Cela évite aussi l’invasion des petits crustacés sur des appâts moins frais, qui déchiquettent avec aisance l’esche faisandée. Selon la configuration des postes, vous ciblerez aussi bien les gros bars, que les congres, sur les zones d’enrochements. Les grosses raies, pagres, dentis se trouveront quant à eux, davantage sur des zones sablo-vaseuses, et proches d’obstacles. Côté appâts, les moitiés de maquereaux et sardines entières sont des esches attrayantes, leurs effluves se propagent longuement, et permettent ainsi de pêcher plus longtemps. À noter également l’efficacité de l’encornet.
Un long traînard
Pour ce qui est du montage, raccorder votre corps de ligne et votre bas de ligne « traînard », par un émerillon baril à 3 œillets. Je précise tout de même que le plomb vient se fixer à l’aide d’un émerillon agrafe sur le 3e œillet. Votre traînard de 50/100 doit mesurer au moins 1,50 m, afin de conserver une grande mobilité de l’appât sur le fond, et pour finir, fixez 2 hameçons simples de 4 à 2/0. Afin de bien tenir le poisson mort, enfilez le 1er hameçon sur la tête en sortant l’ardillon à l’extérieur, puis fixez le 2e juste derrière la queue dans la partie la plus dure. Entourez-le de fil élastique, ce qui évite qu’il soit déchiqueté par les crustacés.
10 Pêche aux leurres en tandem
La pêche aux leurres en tandem est une technique ludique en saison estivale. En utilisant deux leurres sur le même bas de ligne, cette approche permet d’amplifier l’instinct de prédation sur des poissons moins actifs, et de multiplier ainsi vos chances de captures.
L’ été reste la meilleure saison pour rencontrer un maximum d’espèces en pêchant au leurre. Cependant, les heures les plus propices sont le matin très tôt et généralement le soir où la luminosité baisse progressivement. À ce moment-là, les chasses se forment et l’euphorie de la pêche aux leurres bat son plein. Néanmoins, tout le monde ne dispose pas des moyens et du temps pour pêcher à ces heures précises, et en journée lorsque la mer est généralement très calme, le soleil au zénith, la pêche peut s’avérer compliquée. Surtout si vous pêchez sur de faibles coefficients où le courant est relativement faible, cela ne facilite encore moins la pêche, puisque les poissons ne s’alimentent que très peu. C’est pourquoi, la pêche aux leurres en tandem s’avère productive lors de parties de pêche un peu difficiles.
Montez un second leurre plus petit
Le montage est simple à réaliser, utilisez un fluoro carbone d’un diamètre de 30/100 de 1,50 m à 1,80 m de longueur, afin de favoriser la discrétion du montage dans une eau limpide. Par ailleurs, le 30/100 est idéal pour leurrer les bars, lieus jaunes, maquereaux, bonites, vieilles et autres prédateurs. Ensuite, venez fixer une empile de 15 cm en 25/100 ou 30/100, 60 cm au-dessus du leurre en réalisant un nœud de chirurgien. Ce dernier offre plus de mobilité au 2e leurre, et créé une nage plus réaliste grâce à l’empile. Pour se faire, prenez votre bas de ligne et l’empile, faites une boucle et passez 2 à 3 fois les deux brins. Humidifiez et tirez uniformément les 2 fils, puis coupez l’excédent de l’empile. Pour le montage en tandem, vous pouvez utiliser un second leurre plus petit de même modèle, ou bien varier l’ensemble, en ajoutant par exemple un leurre souple et une cuillère, une plume et un jig, un teaser et un poisson nageur, un shad plombé et un slug non plombé. En variant les combinaisons, vous améliorez vos chances de capture.