1 Prendre soin de ses cannes
On ne se déplace pas avec un leurre attaché au bout de la canne car c’est la première chose qui va s’accrocher dans les sièges de la voiture ou bien dans le fil des autres cannes. Il faut prendre le temps, leurre retiré, d’attacher l’agrafe sur la patte d’un anneau ou bien sur l’accroche-leurre si elle en est équipée. Les accroche-leurres sont aussi vendus séparément. On peut également recouvrir les scions d’une chaussette en résine pour protéger les blanks pour qu’ils ne s’emmêlent et ne s’entrechoquent pas entre eux. Pour faciliter le transport, on peut solidariser un fagot de cannes à l’aide d’attaches élastiques ou fabriquer un porte-cannes de fortune pour transporter ses cannes sans danger dans la voiture. La solution la plus simple consiste à fixer deux tendeurs placés entre les appuie-tête des sièges et sur lesquels vous viendrez poser vos cannes.
2 Sécuriser ses bobines
Rien de plus agaçant que de retrouver une bobine de fil complètement déroulée dans sa sacoche. Toutes ne sont pas équipées d’un système de clip et, dans ce cas, le remède le plus efficace est d’utiliser des chouchous pour couvrir le contour. La méthode fonctionne également avec des élastiques de vieilles chaussettes ou de la bande velcro. Un code couleur personnel peut vous permettre d’identifier les différents diamètres au premier coup d’œil mais on peut également utiliser un marqueur noir pour noter en gros le diamètre du fil sur la bobine si les inscriptions sur l’étiquette commencent à s’effacer.
3 Penser au briquet
Le briquet est un accessoire indispensable qui permet de brûler les chutes de fil pour finaliser proprement certains nœuds. La flamme du briquet permet de réaliser de petits champignons sur les pointes en fluorocarbone ou de souder l’extrémité d’une chute de tresse. En revanche, par grand vent, un briquet classique devient totalement inopérant et il est préférable d’opter pour un briquet tempête dont la flamme demeure droite et précise quelles que soient les conditions météo. Il faut simplement veiller à remplir régulièrement le réservoir de gaz pour ne pas tomber en panne au plus mauvais moment.
4 Être bien organisé
En conditions de pêche, il est important d’être organisé et de toujours disposer de ses outils et accessoires indispensables à portée de main pour rester efficace et économiser un temps précieux. On peut adapter un cordon sur ses lunettes polarisantes pour les porter autour du cou, certains étant mêmes flottants, ce qui permet de les récupérer après une chute à l’eau. On peut aussi adapter des cordons extensibles sur ses pinces et ciseaux au bout desquels sont fixés des mousquetons ou un aimant pour pouvoir les fixer à la ceinture ou sur le support d’une embarcation. Enfin, un pêcheur en wading pourra fixer son épuisette dans le dos grâce à une attache aimantée. Ayant les mains libres lors de ses déplacements, il pourra épuiser ses prises en un geste.
5 Protéger ses leurres souples
Les leurres souples, armés souvent d’une tête plombée, sont fragiles et ne résistent guère aux coups de dent et aux accrocs. Il n’est pas rare de devoir en changer régulièrement en cours de journée ce qui occasionne des pertes de temps et de matériel préjudiciables. Il est pourtant simple d’augmenter leur longévité en appliquant un point de colle forte à la base de la tête plombée pour solidariser le tout. On peut également enfiler un morceau de plastique sur la hampe pour éviter que le leurre glisse et se déchire à l’usage. Enfin, un leurre légèrement endommagé peut être facilement réparé à l’aide d’une colle résine adaptée qui lui conserve sa souplesse d’origine et un état proche du neuf.
6 Penser aux photos
Le no-kill est de plus en plus pratiqué et nombreux sont ceux qui préfèrent aujourd’hui conserver un cliché de leur prise plutôt que le poisson lui-même. Encore faut-il être capable de réaliser une séance photos de manière efficace pour ne pas perdre de temps et ne pas blesser le poisson. Un pêcheur seul souhaitant photographier une capture doit s’équiper d’une bourriche flottante, d’un sac de conservation ou d’une corde adaptée (pour le silure) pour maintenir sa prise en bonne santé le temps de choisir l’endroit idéal et de mettre en place le matériel photo. L’usage d’un trépied articulé permet de positionner son appareil sur n’importe quel support. Mieux vaut privilégier des appareils bénéficiant de la fonction retardateur (actionné par commande vocale ou télécommande) pour pouvoir agir à distance, poisson bien en main, afin de limiter les manipulations.
7 Soigner ses ancrages
Beaucoup de pêcheurs en bateau utilisent une ancre pour fixer leur position sur une zone propice. Mais pour que l’ancrage et le désancrage soient efficaces, il faut soigner cette installation. On peut ajouter deux à trois mètres de chaîne entre la corde et l’ancre pour la plaquer sur le fond des rivières à courant et assurer son efficacité. On peut également ajouter un mousqueton en pointe de corde avec un flotteur pour pouvoir se détacher en un geste et suivre un gros poisson. L’utilisation d’un taquet coinceur sur une embarcation permet de régler la longueur de corde de manière simple sans le moindre nœud. Enfin, on peut faciliter le désancrage en attachant son ancre à la base plutôt qu’en tête, une modification qui permet de gagner en efficacité et réduit énormément les risques de bloquer cette ancre sur un fond encombré.
8 Faire le ménage
Il est préférable de nettoyer une embarcation (bateau, float-tube) à chaque sortie pour ne pas que la crasse s’incruste et qu’un nettoyage ponctuel devienne alors long et fastidieux. Il suffit de disposer d’une brosse et de quelques chiffons en microfibre pour procéder à un nettoyage rapide au bord de l’eau, avant de sortir de l’embarcation. La saleté du jour, qui s’est accumulée sur les parois, et notamment sur la ligne d’eau, part sans difficulté à l’aide de la brosse. On essuie ensuite à l’aide des microfibres avant de laisser sécher le temps de ranger le reste du matériel. De cette manière, l’embarcation sera toujours propre et vous n’aurez pas à envisager un nettoyage complet chez vous ou dans une station de lavage. N’oubliez pas de toujours prévoir une lampe frontale (et la pile qui va avec !) au cas où vous vous feriez surprendre par la tombée de la nuit qui vient tôt l’hiver !
9 Sécher ses waders
Quelle que soit la qualité de votre paire de waders, il y a toujours un peu d’humidité qui s’infiltre. C’est souvent dû à des micro-trous laissant passer l’eau mais aussi à la sueur qui s’accumule au cours d’une longue journée. Si vous ne procédez pas à un séchage complet après chaque sortie, vous risquez de porter des waders humides en permanence, ce qui est très inconfortable. Pour rester toujours au sec, il faut simplement prendre soin de suspendre ses waders à l’envers, par les pieds donc, et sur un cintre en bourrant les bottes ou les chaussons de papier journal pour aspirer l’humidité. Les modèles respirants à chaussons peuvent être quant à eux retournés intégralement pour obtenir un séchage encore plus rapide.
10 Compartimenter ses boîtes
Des boîtes de leurres mal organisées font perdre énormément de temps au bord de l’eau et sont tout aussi pénibles à vider de retour à la maison Il ne faut pas hésiter à compartimenter à l’aide des séparateurs fournis avec la plupart des boîtes pour trier les leurres par catégorie, taille ou coloris. Vous pouvez également recouvrir le fond de ces boîtes de mousse ou de liège pour piquer les hameçons des leurres et éviter qu’ils ne s’enchevêtrent. Vous pouvez choisir d’utiliser des protège-hameçons pour recouvrir l’armement des poissons-nageurs et utiliser des trombones pour classer par modèle les petits accessoires types agrafes, anneaux brisés et hameçons de rechange.
