Partir sans moteur ni batterie, sans électronique, avec un seul ensemble canne-moulinet et un unique sac à dos embarquant de quoi vivre et pêcher plusieurs jours est devenu, et de loin, ma pratique préférée du moment ! Ce type d’aventures, que j’appelle mes silure treks, me permet de profiter pleinement de tout ce que la nature a encore à offrir.
Déconnexion totale
Au lieu de rester 8h durant les yeux rivés sur mon échosondeur, je vais porter mon attention sur d’autres détails : les plus petites plissures de l’eau, le positionnement des oiseaux, les descentes d’accès des rongeurs, les essences d’arbres au fort système racinaire qui stabilise les berges érodées et dégage parfois de superbes caches à silures. La plus belle méthode, peut-être, pour prendre conscience des richesses insoupçonnables et de la grande fragilité de notre environnement.
Comme celui de beaucoup de mes concitoyens, mon emploi du temps est devenu hyper-connecté. Mes silure treks m’offrent une déconnexion totale. Ces tranches de vie en autosuffisance dans la nature me permettent de réviser et d’acquérir de nouvelles techniques de nœuds, par exemple. J’apprends à allumer un feu (
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