Vertiglane : ce mot-valise, je l’ai entendu pour la première fois en 2003 de la bouche de Xavier Vella sur les berges du Rhône. Il désigne une technique de pêche « verticale », empruntée aux pêcheurs de sandres hollandais et adaptée pour s’adresser tout spécifiquement aux silures glanes.
Présentation discrète
Cette pratique tout en finesse consistait à dériver à l’aide d’une embarcation et à lécher le fond des postes avec une monture capable de présenter à la verticale du bateau et en toute discrétion un petit appât vivant, mort, ou un leurre souple de 15 à 20 cm en moyenne. Aujourd’hui, ces principes fondamentaux sont toujours les mêmes. Néanmoins, face à l’évolution des populations de silure qui ont bien grandi un peu partout en France ce dernier quart de siècle et face à la démocratisation des postes de pêche et de la pratique « vertiglane » aux plus grands nombres, j’ai dû m’adapter, ainsi que mon matériel, pour préserver un bon ratio de captures.
Des populations en croissance
À l’époque, je pratiquais à l’aide de cannes disposant de blanks de 20-30 livres de puissance, des moulinets taille 4000
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