Diverses études ont montré que le taux de survie peut être élevé (de 80 à 90 %) si quelques règles de base sont respectées, notamment écourter au maximum combat et manipulations du poisson. En revanche, si l’hameçon a blessé un organe important ou si le poisson est mal manipulé (trop serré, doigts dans les ouïes, séjour prolongé hors de l’eau), le taux de survie va chuter. Certains paramètres comme une température d’eau élevée et une faible oxygénation sont aussi défavorables. Plus que le stress lié à la capture, ce sont les conditions de capture et de manipulation qui entrent ici en jeu.
Astuces
Le no-kill, dangereux pour les poissons ?
Vos questions, nos réponses. Retrouvez quelques astuces de la rédaction, relevées dans le courrier des lecteurs. Thomas Chaudet, de Pertuis (84), s'interrogeait sur les impacts de la pratique du no-kill sur les poissons, le stress et donc les maladies que cela peut engendrer. Nous lui avons répondu dans le n°921 de La Pêche et les poissons.