Une rivière avec des postes marqués et des veines d’eau bien visibles est plus facile à pêcher qu’un lac ou un étang. Découvrons où se cachent le plus souvent les aspes dans ces cours d’eau.
Les chasses de surface
Les aspes utilisent régulièrement la surface pour bloquer leurs proies, ils aiment chasser et évoluer dans la première couche d’eau jusqu’à la fin de l’automne où ils trouvent notamment les ablettes rassemblées. Il n’est donc pas rare d’observer des explosions en surface dès votre arrivée au bord de l’eau. Elles sont imprévisibles, bruyantes et parfaitement identifiables, mais surtout, elles peuvent exploser n’importe où ! C’est la première chose à scruter avant même de pêcher car les aspes trahissent toujours leur présence assez rapidement. Soyez attentifs.
La présence de fourrage
Quand on trouve le fourrage, les aspes ne sont jamais bien loin, il est donc important de situer les premiers regroupements automnaux. Prenez le temps d’observer l’activité en surface, elle est bien visible aux extrémités du jour sur les plages, dans les amortis de courants et grands calmes ou on observe des gobages et des sauts de poissons blancs qui s’alimentent, c’est souvent le moment que choisissent les aspes pour venir chasser en groupe afin de rabattre efficacement leurs proies sur ce type de poste.
Faites vite et bien !
À l’automne, les aspes sont souvent rassemblés sur les mêmes postes et n’hésitent pas à chasser en groupe, ainsi pour ne pas les alerter et se laisser toutes les chances de cumuler plusieurs prises durant les phases d’activité, il est important d’être autoritaire lors des combats pour extraire rapidement votre prise de la zone de chasse. Assurez-vous d’avoir pince et épuisette à portée de main pour écourter le temps de manipulation. Prenez également soin de régler votre appareil photo au préalable et de repérer la zone confortable la plus proche si vous voulez réaliser une séance photo rapide avant la remise à l’eau. Mais dépêchez-vous avant que le pic d’activité ne redescende !
L'embuscade en plein jus
Ces prédateurs sont souvent en mouvement car ils sont bien plus efficaces quand ils arrivent lancés sur leurs proies, c’est pourquoi, ils aiment se maintenir en nageant derrière des obstacles peignés par des courants plus ou moins puissants et proches de la veine d’eau principale. Ainsi on les retrouve régulièrement proches des structures humaines ou obstacles naturels comme les piles de ponts, lignes de pierres, bois noyés et bordures d’îlots ou ils se tiennent prêts à jaillir dès qu’une proie passera à proximité.
La danse des courants
Les aspes sont avant tout des poissons rhéophiles et ce sont les courants qui dictent majoritairement leurs zones de tenue. Ils y évoluent plus aisément que les autres poissons et bénéficient d’un avantage de taille sur leurs proies au cœur des eaux tourmentées, la moindre irrégularité de courant est donc un poste potentiel. On les retrouve régulièrement sur les radiers ou le courant s’accélère, mais aussi aux jonctions de courants comme les zones de confluences, les culs d’île ou bien encore à la limite entre la zone de calme et la veine d’eau principale où ils se tiennent régulièrement et passent de l’une à l’autre selon le moment de la journée.
Dossier aspe