Une des clés d’identification les plus remarquables chez les ombles (genre « Salvelinus ») est l’absence totale de ponctuation sombre, alors qu’on trouve systématiquement des points noirs sur la robe ou les nageoires de tous les autres salmonidés qu’il s’agisse de truites, de saumons, de lenoks ou de huchons. Le kundja (« Salvelinus leucomaenis ») a poussé la coquetterie jusqu’à n’avoir que des points blancs, ce qui lui confère un look magnifique et inoubliable.
Lorsque j’ai organisé un voyage vers le Kamtchatka, c’était certes pour y croiser le fer avec ses vigoureux saumons du Pacifique comme le « silver » (cf. BSM n° 92), le « chum » (cf. BSM n° 96) ou le « sockeye » (cf. BSM n° 102) mais c’était surtout dans l’espoir d’accrocher à ma ligne ce mystérieux kundja. En effet, pour espérer le trouver, la route est forcément longue puisqu’il est intimement lié à la mer d’Okhotsk. Cette dernière est une mer épicontinentale peu profonde de l’océan Pacifique Nord. Elle est encadrée par la côte de Sibérie orientale, l’île de Sakhaline et l’île japonaise d’Hokkaïdo à l’ouest et par la péninsule du…
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