La FNPF avait vivement réagi via un communiqué à cette nouvelle menace. Notre collaborateur, Aurélien, a bien voulu apporter quelques précisions en 5 points à cette proposition de résolution :
1/ Une proposition de résolution n’est pas une proposition de loi. C’est l’expression d’un souhait qu’on veut évoquer devant le Sénat ou l’Assemblée. Concrètement, ça veut juste dire « nous, députés/sénateurs nous intéressons à ce sujet et on s’exprime dessus ».
2/ Cela n’a aucune valeur contraignante. Les cinq députés parlent « de proposition d’interdiction du vif » car c’est vendeur pour ceux qui ne voient rien de plus urgent à évoquer.
3/ L'année dernière, nous avions évoqué cette problématique dans un de nos articles, à la suite de « vœux du conseil municipal » de Paris. Nous écrivions qu'il n'y avait pas matière à s'inquiéter. Aujourd'hui, c’est à peu près la même chose, sauf que là, ça se passe devant une des deux assemblées. En tout cas, il n'y a pas d’évolution concrète dans les semaines à venir suite à cette proposition.
4/ Avant que cela ne vienne modifier une loi, le chemin sera long… car ça n’est pas une « pré-loi », ce n’est pas un préalable obligatoire. Réellement, c’est juste un sujet que des élus veulent évoquer en séance.
5/ N’oublions pas que les élections sont dans 1 mois et qu’il faut draguer les fonds électoraux le plus possible… et aller chercher toutes les voix, coûte que coûte.
Plus on en parle en fin de compte... plus ça apporte du crédit aux détracteurs. Et après les élections, il n'est pas certain que ce combat reste une priorité de quelques politiques... Il faut donc surveiller... sans trop, pour l'instant, s'inquiéter !