Nous annoncions le 19 juin une hausse du prix de permis national de 3€ minimum. C'est finalement une augmentation de 5€ qui a été décidée. Rappelons d'abord que la carte interfédérale permet de pêcher la truite, le brochet, le sandre, le silure, la carpe, le gardon, l'aspe, le black-bass... bref toutes les espèces d'eau douce (il n'existe pas de permis pour pêcher en mer, cela reste gratuit) toute l'année en respectant les périodes d'ouverture et de fermeture dans les rivières, lacs et étangs, des 91 départements en réciprocité (la Lozère, le Jura, l'Ardèche, les Hautes-Alpes, la Savoie et la Haute-Savoie n'ont pas adhéré aux trois grands groupements réciprocitaires).. 110 euros sur un an, cela revient à 0,30 centime d'euro par jour contre un peu moins de 0,29 centime d'euro par jour en 2023.
Une augmentation partagée
La carte interfédérale est la plus vendue en France. Dans le détail, la FNPF a augmenté sa part de 3 euros et les ententes halieutiques (CHI, URNE, EHGO) de 2 euros. Cet argent est redistribué aux AAPPMA et aux fédérations. Il doit permettre d’augmenter les salaires des gardes et des services techniques, comme de participer à de nouvelles études sur le terrain.
+ 20 euros en 10 ans
En dix ans, le prix de la carte interfédérale a augmenté de 20 euros (90 euros en 2014), légèrement sous le niveau de l’inflation (+ 22 %). Chaque fédération fixera le prix des cartes départementales personnes majeures, mineures et journalières. Les autres tarifs sont harmonisés : 40 euros la carte « Découverte Femmes » (+ 4 euros), 35 euros pour l’hebdomadaire (+ 1 euro) et 7 euros (inchangé) pour les moins de 12 ans.
Le permis de pêche 2024 sera disponible à partir de la mi-décembre sur le site dédié de la FNPF.
Evolution du prix de la carte interfédérale
En gras, les augementations :
- 2014 : 90€
- 2015 : 95€
- 2016 : 95€
- 2017 : 95€
- 2018 : 96€
- 2019 : 96€
- 2020 : 100€
- 2021 : 100€
- 2022 : 100€
- 2023 : 105€
- 2024 : 110€