Et comme on s'y attendait, le juge des référés s'est appuyé sur l'absence de preuve scientifique. "Il ne ressort pas des pièces du dossier, ainsi que des éléments recueillis à l’audience, que la prédation des grands cormorans sur les plans et cours d’eau libres porte sur des espèces aquatiques protégées ou menacées une atteinte telle qu’elle imposait, à la date de l’arrêté litigieux, une telle dérogation", explique le Conseil d'Etat. Pour les trois prochaines années, sauf rebondissement, seuls les tirs des pisciculteurs seront autorisés selon les quotas définis par le Ministère de la Transition Ecologique.
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Décision du Conseil d'Etat