On ne présente plus Franck Ripault qui, ne lui en déplaise, est une référence dans la pêche en eau douce comme en mer. Sa modestie en souffre, son goût pour la discrétion aussi. Professeur d’histoire-géographie, journaliste pour notre confrère La Pêche et les poissons, illustrateur patenté, monteur de mouches averti, l’homme a décidément de nombreuses cordes à son arc. Ce que l’on sait moins, c’est que ce Brestois cultive une passion pour le grand art, qui lui ferait avouer – à demi-mot – que quand il ne pêche pas, entre deux paquets de copie à corriger, il peint.
Précurseur de la pêche du bar à vue
Il peint le soir, en silence, face à son chevalet. Sa façon à lui, plus introspective, d’exprimer sa passion pour « tout ce qui nage », pour cette grande bleue qui n’en demeure pas moins un ces terrains de jeu favori. Pêcheur complet aux leurres comme à la mouche de poissons marins, sa technicité fait écho à sa curiosité, à son sens de l’analyse et son goût pour la création. Franck fut l’un des précurseurs de la pêche du bar à vue, dans les années 1990, le poussant à explorer les abers bretons
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